04/05/2012

Merci François...

...non pas celui-là. L'autre.
J'ai toujours été de sensibilité de gauche, et ai donc, par le passé, toujours voté pour le candidat socialiste. Sauf bien sur en 2002 comme beaucoup.
Depuis quelques mois, pour cause de temps libre forcé, j'ai enfin pris un peu plus le temps pour analyser et réfléchir aux différents programmes que les candidats nous proposaient. Sans renier mes convictions profondes, j'ai quand même été sensible à certains points :
• ce clivage incessant entre la gauche et la droite me dérangeait, mettant en évidence l'idéalisme forcené de la gauche bien pensante et le libéralisme inhumain de la droite.
• le manque de crédibilité des deux candidats "principaux" que les media nous ont carrément imposés.
• et l'attitude et les propos réalistes, humanistes et gaulliens de François Bayrou. Sa volonté de vouloir rassembler les hommes et les femmes capables d'apporter quelque chose à la France.
Fort de ces constats et de bien d'autres, j'ai donné en toute conscience ma voix au Centre. Pas par hésitation entre les deux camps mais par conviction. J'ai suivi les réflexions de cet homme isolé et pris dans l'étau des paroles un peu vides des uns et des autres. J'ai admiré aussi la qualité, la justesse et aussi la forme des propos de F.Bayrou.
Et donc, après le premier tour il me restait à faire un choix, obligé, forcé et presque logique : en finir radicalement avec le sarkozysme. Ne plus voir, ne plus entendre cet homme qui a tellement dévoyé la fonction qu'il exerce, tellement assassiné notre langue, nos valeurs et notre morale !
Je restais cependant embarrassé par mes nouvelles convictions.
Hier, je me suis senti délivré. François Bayrou, dans une déclaration d'une grande qualité et d'un immense courage politique, m'a laissé libre de mon choix, tout en me donnant une indication sur son intention qui me donne raison dans mon choix.
Je vous invite d'ailleurs, si vous ne l'avez pas entendu hier, à lire la retranscription de sa déclaration :
Dimanche, j'irai donc le cœur léger contribuer à dire "Ciao pantin !". Et je resterai vigilant sur l'après 6 mai.