26/11/2012

Et vous, vous feriez quoi ?

Pour ma part, je ne suis pas politicien ni de droite. Donc je parle librement.

A la place de Fillon ou de Copé, après avoir autant semé la pagaille, après en avoir autant dit, après les noms d'oiseaux et les suspicions, ben je crois que je disparaîtrais de la vie politique et me fondrais dans le néant.

J'aurais trop honte en tant qu'homme de m'être autant donné en spectacle. Les dés, tous deux le savaient dès le départ, étaient pipés. Copé, fils naturel de Sarkozy, était, on s'en doutait prêt à toutes les bassesses, toutes le compromissions possibles pour y arriver. Donc pour lui je n'ai aucune surprise. l'inverse seul m'eut étonné. Quant à Fillon, que je ne peux désapprouver totalement, je lui reproche bien plus d'avoir manqué de flamboyance et d'énergie dans sa contestation du résultat.

Maintenant, il est vrai que dans les deux camps on peut revendiquer apparemment des irrégularités dans certains bureaux de vote. Pas net du tout.

Quand à la COCOE, quelle vaste fumisterie : une instance pareille qui admet ses erreurs et qui pour autant refuse de revenir sur sa décision : on frise le ridicule.

Ah ils avaient beau jeu de critiquer le PS du congré de Reims. Ils ont aussi abusé de quolibets sur la dernière primaire de gauche. Ben vaut mieux se faire tout petit maintenant.

Et puis au final, quand on a assisté à cette vaste pitrerie, on comprend mieux pourquoi notre pays est dans cet état...

Donc, je serais Fillon ou Copé, je disparaîtrais vite vite dans une campagne déserte pour y élever des ânes. Pas sur qu'ils y arriveraient.

Mais c'est vrai : je ne suis ni politicien ni de droite....

07/11/2012

Bizarre quand même

Voilà, Obama est ré-élu. Et c'est tant mieux.
On a échappé à un calamiteux Romney. Bien sur rien n'est joué...

Le monde entier se réveillerait presque le sourire aux lèvres.

Et pourtant on est quand même un peu dans la mouise chez nous...

Et pourtant là-bas en Syrie le carnage continue...

Et pourtant Haïti se débat encore (et toujours) dans sa misère chronique...

Et pourtant demain un nouveau président chinois (ne) va (pas) être élu...

Et pourtant Archos va supprimer le quart de ses effectifs...

Et pourtant Poutine est toujours là...

Tant pis !